Un "bon" psychologue est, d'une part une personne qui a la bonne formation professionnelle, les bons diplômes et ... avec
qui vous vous sentez en confiance.
Savoir reconnaitre ses limites
Ce n'est pas parce qu'un psychologue a une excellente réputation qu'il sera "le bon", pour vous. Le "bon" psy, est celui
qui vous conviendra, aussi simplement que cela.
Savoir reconnaitre ses limites
Un bon psychologue est quelqu'un qui peut tout entendre, où, à défaut (personne n'est infaillible!) quelqu'un capable de
reconnaitre lorsqu'il est dépassé.
Il arrive que le discours d'un patient fasse écho à l'histoire personnelle du psychologue, et que, de ce fait, ce dernier ait
des difficultés pour maintenir la neutralité et la distance nécessaires à un soin de qualité.
Si
cela se produit, le psychologue doit être à même de déléguer, en
orientant le patient vers un confrère, comme le stipule le code
de déontologie.
( Article 7 :"Le psychologue accepte les missions qu'il estime compatibles avec ses compétences", Article 16 : " Dans
le cas où le psychologue est empêché de poursuivre son intervention, il
prend les mesures appropriées pour que la continuité de son action
professionnelle soit assurée par un collègue, avec l'accord des
personnes concernées, et sous réserve que cette nouvelle intervention
soit fondée et déontologiquement possible.")
De ce fait, un bon psychologue doit être capable de mettre son égo de côté afin de reconnaitre qu'il a atteint la limite de ses
compétences, et ce pour le bien du patient.
Faire preuve de neutralité bienveillante
Un bon psychologue doit faire preuve de neutralité bienveillante.
Cela signifie qu'il doit adopter une position bienveillante afin de faciliter le discours du patient.
Il doit également faire preuve de neutralité, autrement dit, il doit respecter son patient et l’accepter
tel qu’il est. Cela sous-entend qu'en aucun cas il ne peut émettre un jugement ou une critique à l'égard de son patient.
Le
psychologue n'a pas à juger un patient, sur quelque critère que ce
soit (moral, social, ethnique, ou religieux) ; son rôle n'est pas de
porter un jugement, mais
d'accueillir une souffrance.